FAQ

Frequently Asked Questions (ou questions les plus fréquentes)

Comment choisir un « bon » ostéopathe ?

Privilégier un ostéopathe exclusif, c’est un gage d’engagement nécessaire dans la profession.

Se sentir bien dans la relation avec votre thérapeute, il doit avoir une bonne qualité relationnelle pour établir le contact nécessaire au soin.

La durée de la séance comprend le temps de la rencontre, de l’interrogatoire, de l’examen puis du soin. Le praticien prend-il le temps d’investiguer votre corps dans son entier et ne se limite-t-il pas seulement à la région en dysfonction, prend-il le temps de noter avant et après la séance, c’est important pour le suivi d’un patient.

Il semble qu’il y ait plusieurs manières de travailler en ostéopathie : les « craqueurs » et les « tissulaires » ?

Il n’y a qu’une seule ostéopathie enseignée dans les bonnes écoles mais à partir d’un panel de techniques, l’ostéopathe privilégiera celles qui lui sont plus aisées, plus proches de sa façon d’aborder un patient.

On peut également souligner qu’une manipulation s’intéresse plus à un problème articulaire relativement frais alors que des techniques plus douces peuvent aller paradoxalement plus en profondeur et réveiller des tissus anciennement lésés, traitant ainsi plus globalement.

J’insiste pour dire que les techniques crâniennes font partie de l’ostéopathie globale, un ostéopathe qui ne traite pas le crâne ne fait pas d’ostéopathie.

Combien de séances faut-il ?

En règle générale, un problème récent peut nécessiter qu’une seule séance mais souvent, pour des adultes, une première séance fait resurgir des anciennes lésions qu’il faudra alors traiter dans un autre temps.

Pour les enfants, après une chute par exemple, une seule séance peut-elle suffire ?

Dans les cas de plagiocephalie pour les bébés, c’est beaucoup plus rare et plus le problème est pris en charge tardivement, plus il y aura besoin d’un nombre relativement important de séances… Se méfier donc des ostéopathes qui prétendent tout régler rapidement ! La plagiocephalie demeure tant que le bébé reste couché sur le dos et si c’est un gros bébé peu mobile, et c’est souvent le cas, il faudra le suivre jusqu’à temps qu’il ait acquis une certaine aisance dans son corps (pour ces bébés, un conseil : les bébés nageurs).

J’ai amené mon bébé consulter un ostéopathe… Maintenant qu’il a grandit, est-ce utile ?

Oui, une à deux séances par an est absolument nécessaire pour un enfant en phase de croissance. Un enfant tombe facilement et j’ai souvent constaté dans ma pratique que cela peut entrainer des blocages au niveau du bassin ou de la colonne vertébrale pouvant par la suite perturber la croissance.

Quelques manifestations post séance…

Soigné pour des régurgitations, mon bébé a redoublé ses symptômes pendant une à deux journées…

C’est effectivement possible ! Le corps doit s’adapter et si le problème de la régurgitation a été réglé par le dégagement du nerf pneumogastrique qui sort du crâne à la jonction du cou, le nerf doit réguler ses influx quelques temps avant de revenir à un potentiel normal.

Après la séance, j’ai eu la sensation d’être « rouée de coups » ou alors j’ai été très fatiguée, ou encore ma douleur est passée au bout de trois jours…

Ce sont des manifestations normales : après une séance, le corps a besoin d’éliminer les toxines qui ont été libérées et qui stagnent encore dans les tissus superficiels comme des courbatures, il faut alors boire beaucoup d’eau et se reposer si l’on peut.

J’ai toujours mal !

Il y a bien sûr des cas où l’ostéopathie s’avère inefficace. Le problème est peut-être plus grave : atteinte organique naissante ou difficultés psychologiques majeurs. En ce cas, nous nous devons de réorienter nos patients en échec vers d’autre professionnels de la santé avec lesquels nous devons être partenaires.

Mon bébé a été traité en maternité. Ai-je besoin de l’amener en consultation ostéopathique par la suite ?

Oui. Lors du développement du bébé dans les premiers mois, il peut se produire des lésions crâniennes qui n’étaient pas présentes à la naissance.

Faut-il des séances d’ostéopathie après une césarienne ?

OUI et oui. Ce sont souvent les contraintes dans le ventre de la maman qui créent les lésions les plus marquées, pas forcément l’accouchement en lui-même. Il est à noter qu’il existe parfois des bébés « césarisés » qui sont également sortis aux forceps.

Faut-il des séances d’ostéopathie avant et après l’accouchement ?

Très utile avant pour bien préparer la mobilité du bassin, des cotes, du diaphragme et des hanches, et très utile aussi après pour vérifier que les différentes pièces constitutives du bassin ont bien retrouvé leur place d’antan (nous vérifions pour cela leur mobilité).

Mon bébé est tombé ?

Soyons très prudent, il faut prioritairement un avis médical. Pour l’ostéopathie, il n’y a pas d’urgence. Au contraire, là encore, le corps doit s’adapter à ses fixations et laisser passer ainsi la phase « inflammée ». Nous traiterons donc une bonne semaine après la chute.

Mon bébé a pleuré pendant la consultation, est-ce que ça lui fait mal ?

Non, ce sont des techniques douces mais… pour des bébés ayant eu des naissances longues et un peu difficiles, des mains simplement posées sur des zones sensibles qui pourraient faire penser à des contacts sur des hématomes, sont désagréables. Dans ce cas, c’est à nous de doser la tension, le placement des appuis et le temps de la technique, d’aménager des pauses si nécessaire pour laisser à l’enfant le temps de s’adapter à la séance. Il peut arriver qu’un bébé soit tellement douloureux qu’il faille faire une séance très courte ; nous nous devons de nous adapter d’autant plus à des nourrissons qui peuvent aller très vite dans leur réactivité à une séance.

Parfois, malgré toute la bienveillance et la compétence du praticien, le bébé pleure pendant la séance : il se décharge ainsi de tensions accumulées. Mais attention à rester dans ses limites à lui, à ne pas faire durer cet état de déchargement trop longtemps… Là aussi aménager des pauses : la maman le prend dans ses bras, par exemple, et le praticien lui parle en le rassurant et en lui assurant que c’est pour son confort tissulaire que nous faisons ce travail sur lui. En règle générale, le bébé doit trouver un certain confort pendant la séance et même y participer par des positions qu’il va prendre spontanément, des soupirs, des babillements.

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